Les productions italiennes ont largement popularisé le scooter après-guerre et Lambretta a occupé une place de choix pendant 25 ans grâce à sa forme racée. Un objet culte et design qui a séduit la famille Félices. Le scooter est un engin toujours d’actualité, lorsque l’on évoque les moyens modernes de mobilité.
Passionné des véhicules des années 50-60, Thierry Félices est connu comme l’organisateur du Classic VW Catalan (25-26 Mai 2019 à Canet-en-Roussillon). Mais son amour pour les carrosseries aux belles formes arrondies ne s’arrête pas aux véhicules à 4 roues comme les VW Coccinelle ou bien les Combi. Sa collection de véhicules a d’ailleurs débuté par les scooters.
« A 17 ans, j’ai eu un accident de moto et j’ai décidé de passer au scooter car je me sentais plus en sécurité sur ce type d’engin » raconte Thierry. Concernant ce Lambretta LC 125, c’est son père qui en fait l’acquisition en 1995 avant de le lui céder en 2005. « Mon père roulait en Piaggio Vespa quand il était jeune mais il avait toujours rêvé d’avoir un Lambretta. Le Vespa est plus maniable et plus nerveux. Il est idéal pour la ville. Quant au Lambretta, il est plus fin et est plus pratique en duo. Plus agréable également sur des trajets plus longs » précise Thierry.
Le Lambretta de la famille Félices acheté à Perpignan chez Auto Hall situé 4 quai Sadi Carnot, possède toujours son immatriculation d’origine et après 66 ans de fonctionnement, il n’a jamais été restauré. « Il est dans son jus » comme disent les collectionneurs. « C’est une vraie pièce de musée » déclare Thierry. S’il fait régulièrement rouler ses véhicules, par contre il n’en est pas de même pour le Lambretta qui trône comme un objet de déco au milieu du garage. « Son moteur 125cc 2 temps est peu puissant. La vitesse de pointe plafonne à 60-70 km/h et ça freine mal » justifie Thierry.
Dorian Hirat